Les écoles en Belgique : où aller et comment les immigrés peuvent s’adapter

Les écoles en Belgique fonctionnent selon un système propre, divisé en communautés linguistiques avec des méthodes d’enseignement qui varient selon la région. Pour les familles immigrées avec enfants, tout peut paraître déroutant au début. Mais une fois les étapes et règles de base comprises, cela devient accessible — de la maternelle aux examens de fin d’études.

Le système éducatif en Belgique

Le système éducatif belge se divise en plusieurs étapes : préscolaire, primaire, secondaire et supérieur. La structure vise à assurer un apprentissage continu pour les enfants et les adolescents dès le plus jeune âge jusqu’à l’obtention du diplôme. La scolarité obligatoire commence à six ans et se poursuit jusqu’à dix-huit ans. Toutefois, les enfants peuvent fréquenter l’école maternelle dès deux ans et demi.

Tu souhaites étudier des matières en anglais en Belgique ? Lis à propos des écoles britanniques en Belgique.

Le pays est divisé en trois communautés linguistiques, chacune organisant son propre système éducatif : flamande, française et germanophone. Cela signifie que les programmes, la langue d’enseignement et les systèmes d’évaluation peuvent varier selon la région. Par exemple, les écoles flamandes sont gérées par la Flandre, les écoles francophones par la Wallonie et Bruxelles, et les écoles germanophones par la Belgique orientale.

Particularités du système éducatif belge

Caractéristiques de l’éducation scolaire en Belgique

  • La scolarité obligatoire dure de 6 à 18 ans. Cela inclut l’école primaire et secondaire. Même si un adolescent choisit de travailler après 15 ans, il doit continuer à fréquenter l’école au moins partiellement.
  • L’éducation préscolaire commence à 2,5 ans. Elle n’est pas obligatoire, mais presque tous les enfants commencent la maternelle à cet âge. Les maternelles sont rattachées aux écoles et la scolarité y est gratuite.
  • Le système scolaire est divisé selon les communautés linguistiques. La Belgique compte trois communautés : flamande, francophone et germanophone. Chacune est responsable de ses écoles, programmes et standards.
  • L’école primaire dure 6 ans. L’enseignement commence à 6 ans et se termine à 12 ans. L’accent est mis sur les mathématiques, la lecture, l’écriture, les langues et l’environnement.
  • L’enseignement secondaire est divisé en trois cycles. Le premier cycle va de 12 à 14 ans, le second de 14 à 16 ans, le troisième de 16 à 18 ans. Aux stades avancés, les élèves choisissent une orientation : générale, technique, artistique ou professionnelle.
  • Le système n’est pas centralisé. Les ministères de l’éducation des différentes communautés élaborent leurs propres programmes, standards et examens. Cela est important à considérer en cas de déménagement.
  • L’enseignement se fait dans la langue de la communauté. Dans les écoles flamandes, l’enseignement est en néerlandais ; dans les écoles wallonnes, en français ; dans les écoles de l’Est de la Belgique, en allemand. À Bruxelles, les écoles proposent les deux options : français et néerlandais.
  • La deuxième langue commence dès l’école primaire. Habituellement, dans les écoles flamandes, on commence par le français comme deuxième langue, tandis que dans les écoles francophones, c’est le néerlandais. Dans les écoles germanophones, les deux langues sont enseignées.
  • L’évaluation peut varier selon la région. Certaines écoles utilisent des notes en lettres, d’autres une échelle numérique de 1 à 10 ou de 1 à 20. Il est important de comprendre comment cela fonctionne dans ta région.
  • Le passage d’une classe à l’autre n’est pas automatique. Si l’enfant n’a pas assimilé le programme, il peut redoubler. Cela arrive plus souvent que dans d’autres pays, surtout au niveau secondaire.
  • L’enseignement est gratuit, mais il y a des coûts cachés. L’école ne facture pas de frais de scolarité, mais les parents doivent acheter des cahiers, des fournitures, payer la cantine, les excursions et les activités périscolaires.
  • Il y a souvent des activités périscolaires. Ce service est payant et proposé avant et après les cours, ce qui est pratique pour les parents qui travaillent.
  • Il existe des écoles religieuses et laïques. Certaines suivent la tradition catholique, d’autres sont neutres ou libérales. Il est important de vérifier à l’avance quelle approche correspond à tes attentes et à celles de ton enfant.
  • Le changement d’école est possible, mais nécessite une préparation. Un déménagement dans une autre région ou communauté peut entraîner des difficultés liées à la langue, au programme et à l’adaptation. Ceci est particulièrement important pour les familles immigrantes.
  • Les écoles portent attention à l’intégration sociale. Pour les enfants ne parlant pas la langue d’enseignement, il existe des classes préparatoires ou des programmes spécifiques de soutien linguistique.
  • Il n’y a pas d’examen final unifié après l’école secondaire. Le diplôme est délivré sur la base des notes finales attribuées par l’école. Cependant, l’accès à l’université peut nécessiter des examens d’entrée supplémentaires.

Cette approche permet d’adapter le système aux particularités locales et au contexte culturel, mais peut compliquer le choix de l’école pour les parents immigrés. Il est important de savoir à quelle communauté linguistique on appartient, car cela influence directement le programme et la langue d’enseignement.

Conseil :

Avant de choisir une école, vérifie à quelle communauté linguistique elle appartient – cela impactera la langue d’enseignement et le programme.

Évaluation et réussite scolaire dans les écoles belges

L’évaluation dans les écoles belges repose sur une approche globale qui comprend des tests écrits, des contrôles et des réponses orales. Les enseignants utilisent différentes méthodes pour comprendre dans quelle mesure un élève a assimilé la matière. À l’école primaire, l’accent est mis sur des contrôles réguliers et courts, tandis qu’au secondaire, les examens et projets plus importants prennent le relais. Cela permet d’identifier les forces et faiblesses de chaque élève et de soutenir son apprentissage.

En Flandre, par exemple, des tests standardisés sont largement utilisés pour comparer les résultats des élèves. Dans la partie francophone et la communauté germanophone, les méthodes sont souvent plus flexibles, avec un accent sur le développement de la pensée critique et des compétences créatives. Dans tous les cas, les notes comptent non seulement pour le niveau actuel, mais aussi pour passer à l’étape suivante — de l’école primaire au secondaire, puis aux classes supérieures.

La transition entre les niveaux se fait sur la base des résultats scolaires et des examens finaux. Si un élève rencontre des difficultés, une aide supplémentaire peut être proposée, comme du tutorat ou un accompagnement psychologique. Dans certains cas, une répétition d’année est possible pour rattraper le retard. Le système vise non seulement à contrôler, mais aussi à soutenir le développement de chaque élève pour l’aider à exploiter pleinement ses capacités.

RégionÉchelle des notesNote minimale pour réussirNote minimale pour passer au niveau suivantRemarques
Région flamande0–2010En moyenne 12–13 pour passer du primaire au secondaireLa note minimale est 10, mais une note un peu plus élevée est requise pour passer
Région wallonne0–2010En général 12–14Le seuil dépend de l’école et du programme
Région germanophone1–64En général 4–54 est la moyenne, 5 et 6 sont de bonnes notes
Écoles internationalesA-F (lettres)C ou plusEn général B ou plusLes écoles privées peuvent avoir des exigences plus strictes

De plus, les écoles mettent en place un système de retours intermédiaires pour les parents, afin qu’ils soient informés des progrès et des difficultés de leur enfant. Cela facilite la résolution conjointe des problèmes d’apprentissage et d’adaptation. En fin de compte, l’évaluation ne vise pas seulement à attribuer une note, mais à motiver l’élève à progresser et à évoluer à son rythme.

Exemple :

Un ami m’a raconté que lorsqu’il a inscrit son enfant à l’école en Belgique, ils ont été surpris par les différents systèmes d’évaluation et les notes minimales pour passer à la classe suivante — en Flandre, il faut au moins 12 sur 20, dans les écoles francophones 13, et dans les écoles germanophones 4 sur 6. Cela les a aidés à mieux comprendre comment soutenir leur enfant dans ses études.

En résumé, l’évaluation en Belgique tient compte des différentes méthodes et spécificités régionales, aide les élèves à s’adapter aux exigences et soutient leur progression à chaque étape de leur scolarité.

Étapes de l’éducation

L’éducation en Belgique se divise en plusieurs étapes. De la maternelle au secondaire, le système vise à développer progressivement les connaissances et compétences des enfants, en tenant compte de leur âge et de leur niveau. Comprendre ces étapes aide les parents à mieux s’orienter dans le système scolaire et à soutenir leurs enfants à chaque étape.

Éducation préscolaire (2,5–6 ans)

En Belgique, l’éducation préscolaire concerne les enfants de 2,5 à 6 ans et vise à préparer en douceur l’entrée à l’école. Les principaux objectifs sont de développer les compétences sociales, d’apprendre à l’enfant à interagir avec les autres et de créer un environnement confortable pour ses premières expériences d’apprentissage.

L'éducation préscolaire en Belgique

L’éducation préscolaire n’est pas obligatoire en Belgique, mais fortement recommandée pour une bonne adaptation à l’environnement scolaire. Fréquenter l’école maternelle aide les enfants à développer leurs compétences sociales, à s’habituer au rythme et à se préparer à l’école primaire. Bien que les parents puissent choisir l’instruction à domicile ou d’autres options, la maternelle facilite souvent la transition vers le système éducatif officiel.

Caractéristiques de l’éducation préscolaire en Belgique :

  • Âge et structure. L’enseignement commence à 2,5 ans et se poursuit jusqu’à 6 ans, divisé en deux cycles : le cycle précoce (2,5–4 ans) et le cycle préparatoire (4–6 ans).
  • Accent sur la socialisation. Au lieu de cours formels, on privilégie les jeux, les activités créatives et les interactions entre pairs.
  • Pas de sieste obligatoire. Contrairement à certains pays, il n’est pas attendu que l’enfant fasse une sieste pour s’adapter au rythme scolaire.
  • Options pour les enfants à besoins spécifiques. Des classes inclusives et un soutien supplémentaire sont proposés.
  • Diversité linguistique. L’éducation préscolaire peut se faire dans l’une des trois langues officielles : néerlandais, français ou allemand, selon la région et les préférences familiales.

Les parents peuvent choisir entre des écoles maternelles publiques et privées, en tenant compte de la commodité, du cadre linguistique et des méthodes pédagogiques. Lors du choix d’une école maternelle, il convient de prêter attention à la langue utilisée, car les écoles fonctionnent dans différentes langues selon la région.

Découvrez les particularités des écoles de Gand en Belgique dans cet article.

Il est important de se renseigner sur l’approche pédagogique, le niveau de qualification des éducateurs et la présence de programmes favorisant la socialisation et les compétences créatives. Il faut aussi considérer la localisation, les horaires et l’accompagnement des enfants à besoins spécifiques. Les recommandations personnelles et les visites de plusieurs écoles aideront à faire le meilleur choix.

Fait intéressant :

Plus de 90 % des enfants en Belgique fréquentent des établissements préscolaires, ce qui rend cette étape presque obligatoire pour la plupart des familles.

Enseignement primaire (6–12 ans)

L’apprentissage des langues occupe une place importante à l’école primaire. En plus de la langue maternelle, les enfants commencent à apprendre une deuxième langue — généralement le français, le flamand ou l’allemand, selon la région où ils vivent. Cela les aide à mieux s’adapter au contexte multilingue et développe leurs compétences linguistiques dès le plus jeune âge. À ce stade, les enfants apprennent à lire, écrire, compter, ainsi qu’à découvrir le monde qui les entoure, ce qui favorise leur développement cognitif global.

L’année scolaire dure généralement environ 10 mois et comprend trois principales périodes de vacances : été, hiver et printemps. La journée scolaire est organisée pour équilibrer cours, récréations et activités complémentaires comme le sport, la musique et les activités créatives.

Points clés de l’enseignement primaire :

  • Matières principales : lecture, écriture, mathématiques et découverte du monde. La lecture et l’écriture développent la communication et la réflexion. Les mathématiques incluent le calcul, la logique et la résolution de problèmes simples. La découverte du monde introduit les bases des sciences naturelles, de la géographie et des sciences sociales pour comprendre la nature et la société.
  • Apprentissage d’une deuxième langue dès les premières classes : selon la région, les enfants commencent à apprendre une deuxième langue officielle de Belgique — en Flandre, le français ; en Wallonie francophone, le flamand ; dans la communauté germanophone, le français ou le flamand. Cela développe la flexibilité linguistique et facilite la communication.
  • L’année scolaire commence généralement le premier lundi de septembre et se termine fin juin (environ du 1er–7 septembre au 25–30 juin).
  • Périodes de vacances :
    • Été — environ 8 semaines de début juillet à fin août
    • Noël — environ 2 semaines de fin décembre (autour du 24–25 décembre) à début janvier (environ 6–7 janvier)
    • Printemps (Pâques) — environ 2 semaines, généralement de la mi-avril (environ 10–15 avril) à fin avril (vers le 25)
    • Automne — environ 1 semaine fin octobre – début novembre (souvent la dernière semaine d’octobre)
  • La durée des cours varie entre 30 et 50 minutes selon la matière et l’âge.
  • La journée scolaire comprend généralement 5–6 cours avec des pauses et une pause déjeuner.
  • Les cours commencent généralement entre 8h30 et 9h00.

Les progrès des élèves sont régulièrement évalués par des tests, devoirs, réponses orales et projets. Les enseignants suivent attentivement les résultats pour détecter rapidement les difficultés et offrir du soutien. Les notes sont généralement attribuées sur une échelle de 20 points, où 10 et plus correspond à un niveau suffisant.

Exemple :

En 2018, un élève d’une école à Anvers a été renvoyé en raison de faibles résultats scolaires et de non-réalisation répétée des devoirs. Malgré des avertissements et des réunions avec les enseignants, la situation ne s’est pas améliorée. L’élève a été transféré dans une école spécialisée pour un soutien supplémentaire.

Si un élève rencontre des difficultés prolongées sans progrès, l’école peut envisager un passage à un niveau plus adapté ou des cours supplémentaires. Dans de rares cas où le soutien ne suffit pas, un renvoi peut être envisagé. Cependant, l’objectif de l’école est d’accompagner et de faire progresser l’enfant, pas seulement de l’exclure.

Enseignement secondaire (12–18 ans)

L’enseignement secondaire en Belgique s’adresse aux adolescents de 12 à 18 ans et se divise en trois filières principales : générale, technique et professionnelle. Chaque élève choisit une filière en fonction de ses intérêts et de ses projets futurs. La filière générale prépare à l’entrée à l’université et met l’accent sur les matières académiques approfondies.

l'enseignement secondaire belge

L’enseignement technique allie théorie et pratique, fournit des compétences professionnelles et ouvre l’accès aux écoles spécialisées de niveau moyen. La filière professionnelle vise une entrée directe dans la vie active et comprend des stages ainsi que des activités pratiques.

Caractéristiques de l’enseignement secondaire en Belgique :

  • La scolarité dure de 12 à 18 ans et se divise en trois filières : générale, technique et professionnelle.
  • La filière générale prépare à l’université avec un focus sur les matières académiques.
  • La filière technique combine théorie et pratique, préparant à travailler dans des écoles spécialisées de niveau moyen.
  • La filière professionnelle vise l’obtention d’un métier et inclut des cours pratiques et des stages.
  • L’année scolaire commence début septembre et se termine fin juin, avec généralement 5 à 6 cours par jour de 50 minutes chacun.
  • Le choix de la filière se fait à la fin de la première année du secondaire.
  • Les notes influencent la possibilité de passer en classe supérieure ; en cas de résultats insuffisants, une redoublement ou une exclusion peut être envisagé.
  • Dans certaines écoles, il est possible de changer de filière en cours de scolarité, sous réserve d’accord de l’administration.
  • L’enseignement secondaire comporte des matières obligatoires et des disciplines spécifiques selon la filière choisie.
  • Des cours supplémentaires et des projets extrascolaires sont possibles pour approfondir les matières ou développer des compétences.

L’année scolaire au secondaire débute début septembre et se termine fin juin. Les cours durent généralement 50 minutes, avec environ 5 à 6 cours par jour entrecoupés de pauses. Les élèves reçoivent des notes qui conditionnent leur passage en année supérieure. En cas de performances insuffisantes ou d’absence de progrès, l’élève peut être invité à redoubler ou à être exclu.

Découvrez plus d’informations utiles sur les écoles de commerce en Belgique.

Le choix de la filière intervient généralement à la fin de la première année du secondaire, après quoi l’élève suit les matières correspondant à la filière choisie. Il est important de comprendre que ce choix influence les possibilités d’études supérieures et d’évolution professionnelle.

Important :

Pour réussir dans le secondaire en Belgique, il est essentiel de s’adapter rapidement à la filière choisie et de développer des compétences pratiques en même temps que les connaissances théoriques.

Écoles internationales et privées en Belgique

En Belgique, de nombreuses écoles internationales proposent un enseignement en anglais ainsi que le programme du Baccalauréat International (IB). Ces écoles sont souvent choisies par les familles d’immigrants et ceux qui souhaitent obtenir un diplôme reconnu mondialement. Les programmes sont flexibles, axés sur le développement de la pensée critique et la préparation aux universités à l’étranger.

Nom de l’écoleSite webFrais de scolarité (par an)Particularités des programmes
Brussels International Schoolhttps://www.isb.beà partir de 15 000 €IB, enseignement en anglais
Brussels European School Ihttps://www.eeb1.beGratuit (public)Enseignement multilingue, IB
Antwerp International Schoolhttps://www.antwerpinternationalschool.beà partir de 12 000 €IB, enseignement en anglais
Brussels St. John’s International Schoolhttps://www.stjohns.beà partir de 14 000 €Programme américain, IB
Brussels British Schoolhttps://www.britishschool.beà partir de 13 500 €Programme britannique, GCSE
Ghent International Schoolhttps://www.isghent.beà partir de 10 000 €IB, enseignement en anglais
Leuven International Schoolhttps://www.isleuven.beà partir de 11 000 €IB, environnement multiculturel

Les écoles privées en Belgique se distinguent par leurs orientations et leurs conditions d’admission. Elles peuvent exiger un niveau élevé de connaissances et des recommandations, et les frais de scolarité varient de modérés à élevés. Elles offrent souvent davantage d’activités extrascolaires et une attention individualisée aux élèves.

La Belgique dispose d’un système éducatif développé pour les enfants à besoins spécifiques, prenant en compte différents troubles et capacités individuelles. Ces écoles proposent des programmes spécialisés et un soutien, notamment en orthophonie, assistance psychologique et programmes adaptés.

Exemple :

Une connaissance de Bruxelles a parlé de son fils avec une forme légère d’autisme. Grâce au soutien dans une école ordinaire et à l’aide de spécialistes, il a pu améliorer ses compétences en communication et réussir ses examens. Il se sent bien dans la société et construit sa carrière.

L’enseignement peut avoir lieu dans des établissements spécialisés ou dans des écoles ordinaires avec une approche inclusive, où les enfants avec des besoins spécifiques reçoivent de l’aide pour se socialiser et réussir leur programme. Les parents peuvent choisir le format adapté selon les besoins de l’enfant et les recommandations des spécialistes.

Classement et choix de l’école

Lors du choix d’une école pour un enfant, plusieurs facteurs clés doivent être pris en compte. Le premier est la performance académique de l’établissement, qui peut refléter la qualité de l’enseignement et le niveau de préparation des élèves.

Pour évaluer cela, il existe des classements officiels des écoles en Belgique :

  • OECD Education GPS — un portail qui collecte et analyse des données sur l’éducation dans différents pays, y compris la Belgique. Il propose des statistiques issues d’études internationales comme PISA et permet de comparer les performances académiques au niveau national. Ce service aide à comprendre les tendances générales et la qualité de l’éducation.
    https://gpseducation.oecd.org/CountryProfile?primaryCountry=BEL
  • Edarabia — une plateforme en ligne regroupant des classements et avis d’écoles dans différents pays, dont la Belgique. On y trouve des informations sur les écoles internationales, les programmes comme l’IB ou l’IGCSE, ainsi que les avis des parents. Cela aide à s’orienter dans le choix de l’école et à considérer différents critères.
    https://www.edarabia.com/schools/belgium/
  • World Schools — une ressource spécialisée dans la sélection des meilleures écoles à travers le monde. La section Belgique présente des listes d’écoles internationales et nationales, leurs programmes et classements. Les utilisateurs peuvent consulter des informations détaillées sur chaque école, ce qui facilite la comparaison et le choix.
    https://world-schools.com/guide/best-schools-belgium/

Un autre critère important est la langue d’enseignement. En Belgique, les écoles peuvent enseigner en français, néerlandais ou allemand, et certaines proposent des programmes bilingues. Le choix dépend de la langue dans laquelle l’enfant est le plus à l’aise et des perspectives futures.

En savoir plus sur comment postuler et étudier dans les écoles de Charleroi.

L’emplacement de l’école est également important, car la proximité du domicile facilite les trajets quotidiens et aide l’enfant à s’adapter plus rapidement. Il faut aussi considérer l’accessibilité des transports et l’infrastructure du quartier.

Critères de choix d’école en Belgique :

  1. Performance académique
    Les moyennes aux examens dans les écoles belges varient entre 60 % et 90 %, selon la région et le type d’école. Les écoles internationales affichent généralement des résultats plus élevés, autour de 85–95 %.
  2. Langue d’enseignement
    La Belgique compte trois langues officielles : néerlandais, français et allemand. Environ 60 % des écoles enseignent en néerlandais, 35 % en français et 5 % en allemand. Les écoles internationales enseignent principalement en anglais.
  3. Type d’école
    La Belgique possède trois systèmes éducatifs : flamand (néerlandais), wallon (français) et germanophone. Les écoles publiques sont gratuites, les écoles privées demandent des frais pouvant atteindre 15 000 euros par an.
  4. Emplacement
    Le temps moyen pour se rendre à l’école est de 15 à 30 minutes en transport en commun ou à pied. Les écoles en ville sont plus proches, en zone rurale les distances sont plus longues.
  5. Programmes éducatifs
    Les principaux programmes sont publics, internationaux (IB, IGCSE) et spécialisés (technique, artistique). Environ 10 % des écoles proposent des programmes internationaux.
  6. Services complémentaires
    La présence de garderies, clubs, sections sportives et soutien psychologique est un facteur important pour les parents, surtout dans les grandes villes.

Les journées portes ouvertes sont une excellente occasion de visiter les écoles, découvrir l’environnement d’apprentissage et poser des questions aux enseignants et à l’administration. Ces événements ont lieu généralement au printemps ou au début de l’année scolaire. Les informations sur les journées portes ouvertes se trouvent sur les sites officiels des écoles ou les portails éducatifs régionaux.

Conseil :

Assurez-vous de participer aux journées portes ouvertes et de contacter l’école à l’avance pour obtenir une vue complète avant de faire votre choix.

Pour en savoir plus sur une école en particulier, vous pouvez également contacter son bureau des admissions par téléphone ou email. Beaucoup d’écoles sont prêtes à une vue complète avant de faire votre choix.

Pour en savoir plus sur une école en particulier, il est aussi possible de contacter son service des admissions par téléphone ou par email. De nombreuses écoles fournissent volontiers des informations sur les programmes, les conditions d’admission et le soutien aux nouveaux élèves.

Inscription et adaptation des enfants immigrés

La procédure d’inscription à l’école pour les enfants immigrés en Belgique varie selon les régions, mais elle reste globalement claire. Les parents doivent déposer une demande auprès de l’école choisie ou auprès du bureau scolaire local (par exemple, la Maison communale ou le Gemeentehuis). Cette demande doit contenir des informations sur l’enfant : âge, niveau scolaire antérieur et compétences linguistiques.

Enfants d'immigrés à l'école en Belgique

Les documents suivants sont généralement requis pour l’inscription : passeport ou carte d’identité de l’enfant, acte de naissance, preuves de scolarité antérieure (le cas échéant), preuve d’enregistrement à l’adresse de résidence en Belgique, et un document de séjour (permis de séjour ou carte d’enregistrement).

Étapes de l’inscription à l’école pour les enfants immigrés en Belgique :

  • Enregistrement auprès de l’administration communale locale.
  • Choix de l’école et dépôt de la demande directement auprès de l’établissement ou via le bureau scolaire local.
  • Remplissage du formulaire et fourniture des documents nécessaires (passeport, acte de naissance, preuve de résidence, documents scolaires).
  • Évaluation du niveau de l’enfant, avec éventuels tests de langue et de connaissances de base.
  • Attribution d’une classe d’accueil ou d’un programme spécifique d’intégration (comme OKAN ou DASPA).
  • Entretien avec le directeur ou un coordinateur d’intégration pour établir un plan d’apprentissage individualisé.
  • Début de la scolarisation avec participation à des cours de langue et d’adaptation.

Le soutien linguistique est essentiel dans le processus d’adaptation. Des programmes spécifiques sont proposés pour aider les élèves à apprendre la langue d’enseignement. En région néerlandophone, il existe les classes d’accueil OKAN, où les enfants apprennent d’abord la langue avant d’intégrer le programme classique. En région francophone, on retrouve des classes équivalentes appelées DASPA.

Exemple :

Marta, venue d’Ukraine, a commencé l’école en Belgique sans parler néerlandais. Elle a intégré une classe OKAN, a appris la langue en six mois, puis a rejoint une classe normale. Un an plus tard, elle a passé ses examens comme les autres élèves belges.

Les programmes d’intégration comprennent aussi un soutien psychologique, des ateliers sur les échanges interculturels, un accompagnement par des mentors et des cours de soutien dans les matières principales. Les parents sont invités à rencontrer les enseignants et les assistants sociaux pour accompagner l’adaptation de leur enfant.

Changement d’école : comment et quand

Le changement d’école en Belgique est possible à tout moment de l’année scolaire, mais il est généralement recommandé de le faire au début d’un semestre ou après les vacances, afin de minimiser le stress pour l’enfant. Les raisons de changer d’établissement peuvent varier : déménagement, changement de langue d’enseignement, difficultés scolaires, harcèlement, besoins éducatifs spécifiques ou volonté de suivre un autre programme.

La procédure commence par une notification à l’école actuelle et l’obtention d’un certificat de radiation. Les parents doivent ensuite se présenter à la nouvelle école avec ce document, accompagné du dossier habituel : passeport ou carte d’identité de l’enfant, preuve d’enregistrement à l’adresse de résidence, bulletins précédents et carnet médical.

Dans l’enseignement primaire, la démarche est plus simple et le transfert peut avoir lieu presque à tout moment. Dans l’enseignement secondaire, il peut y avoir des restrictions — notamment en Flandre, où après le 15 janvier, un transfert vers un autre établissement n’est autorisé qu’avec une raison valable et l’accord du conseil de classe. En Région wallonne et à Bruxelles, les délais sont plus souples, mais les écoles peuvent fixer leurs propres règles en fonction de leur capacité d’accueil et de la charge de travail.

Si l’enfant est inscrit dans une école internationale, un transfert vers un autre établissement du même type nécessite également l’accord des deux administrations, et se fait le plus souvent au début de l’année scolaire. Il est important de vérifier les conditions à l’avance, car elles peuvent varier même au sein d’une même ville.

Conseil :

Avant de changer d’école, contactez impérativement l’administration du nouvel établissement pour vérifier la disponibilité des places et les documents requis.

Possibilités éducatives supplémentaires

Dans les écoles belges, les activités extrascolaires jouent un rôle essentiel dans le développement des enfants et sont proposées dans presque tous les établissements. Selon l’école, les enfants peuvent participer à des ateliers comme la musique, le théâtre, le dessin, la robotique, les langues étrangères ou la programmation. Ces activités ont lieu après les cours ou pendant la garderie, certaines sont gratuites.

Domaines populaires de formation complémentaire en Belgique :

  • Académies de musique
    Écoles publiques ou privées où les enfants apprennent à jouer d’un instrument, le solfège et le chant choral. Adapté dès l’âge de 6 ans, cours 1 à 2 fois par semaine. Un diplôme est remis à la fin du cycle.
  • Clubs sportifs
    Football, natation, gymnastique, arts martiaux et tennis sont proposés par les écoles ou clubs sportifs. Ouverts à tous les âges, particulièrement adaptés aux enfants dynamiques. Favorisent l’intégration sociale.
  • Cours de langues étrangères
    Proposés dans les écoles ou centres privés. Très utiles pour les enfants migrants ou bilingues. L’anglais, le français, le néerlandais et l’allemand sont les plus demandés.
  • Écoles d’art
    Peinture, sculpture, graphisme et design. Adaptées aux enfants créatifs dès le plus jeune âge. Souvent rattachées à des centres culturels ou des communes.
  • Clubs de robotique et STEM
    Encouragent la pensée technique et logique. Parfaits pour les enfants de 8 à 16 ans intéressés par l’informatique, l’électronique ou l’ingénierie.
  • Ateliers de théâtre
    Développent la parole, la confiance en soi et le travail en groupe. Souvent organisés dans les écoles, bibliothèques ou maisons de la culture. Recommandés à partir de 7 ans.
  • Cours particuliers et préparation aux examens
    Cours individuels ou collectifs en mathématiques, sciences ou langues. Particulièrement utiles pour les élèves du secondaire qui se préparent aux examens de fin de cycle ou à l’entrée à l’université.

Les clubs sportifs comprennent le football, la natation, le tennis, le basket, la gymnastique et l’athlétisme. Les équipes scolaires participent souvent à des compétitions locales ou régionales. L’enseignement primaire met l’accent sur le développement physique général, tandis que les élèves plus âgés peuvent se spécialiser et intégrer des clubs sportifs externes via leur école.

La formation complémentaire est également accessible par le biais de cours privés, de plateformes en ligne ou de programmes municipaux. Les cours de langue, le soutien en mathématiques et la préparation aux examens sont particulièrement prisés. Les académies de musique et écoles d’art accueillent les enfants dès six ans, avec des horaires flexibles et un diplôme à la clé.

L’enseignement supérieur et les perspectives d’avenir

Après avoir terminé l’enseignement secondaire, les diplômés en Belgique peuvent poursuivre leurs études à l’université, dans des écoles supérieures artistiques ou des hautes écoles, selon leur diplôme et leur spécialisation. L’enseignement se divise entre académique et professionnalisant : les universités (universiteit) proposent des programmes de recherche, tandis que les hautes écoles (hogeschool/haute école) offrent des formations axées sur la pratique et l’entrée rapide dans le monde du travail.

L’enseignement supérieur en Belgique

La Belgique suit le système de Bologne avec trois niveaux : bachelier (3 ans), master (1 à 2 ans) et doctorat. Les cours sont dispensés en néerlandais, français, allemand ou anglais selon la région et le programme. Les étudiants étrangers peuvent s’inscrire avec un diplôme de fin d’études secondaires et doivent souvent passer un test de langue ou un cours préparatoire. Les filières populaires sont l’ingénierie, la médecine, l’économie, le droit et les arts.

La majorité des établissements sont publics et les frais sont raisonnables : entre 1 000 et 4 000 euros par an en moyenne, selon le statut de l’étudiant. Des bourses, aides financières et possibilités d’emploi à temps partiel sont disponibles. Les universités comme KU Leuven, l’ULB, l’UGent et l’UCLouvain figurent dans les classements internationaux et accueillent des étudiants du monde entier.

Un diplôme belge ouvre de bonnes perspectives d’emploi en Belgique et dans toute l’Union européenne, notamment dans les secteurs techniques, médical et scientifique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *