Comment acheter une maison en Belgique : secrets pour les locaux et les étrangers

Vous souhaitez acheter une maison en Belgique ? C’est une excellente idée pour les locaux, les immigrants et même les non-résidents, car le marché est stable et le logement à Bruxelles offre des opportunités pour une résidence ou un investissement ! Cet article explique comment trouver et acheter une propriété, et ce que les locaux et les étrangers doivent savoir. De la recherche de maison à la signature du contrat, toutes les étapes expliquées simplement, avec des astuces pour économiser sur les taxes et éviter les pièges !

Aperçu du marché immobilier belge

Le marché immobilier belge reste attractif pour les locaux, les immigrants et les non-résidents grâce à une croissance stable des prix et une forte demande. En 2024, l’indice des prix des logements a augmenté de 2,9 % par rapport à l’année précédente, faisant de l’achat d’une maison en Belgique un investissement solide.

Marché immobilier belge

Le coût moyen au mètre carré varie considérablement selon la région :

  • Bruxelles : 3 000–5 000 € par m², forte demande pour les appartements et les maisons de ville.
  • Flandre : 2 000–3 500 € par m², populaire pour les maisons modernes et les appartements, notamment à Anvers.
  • Wallonie : 1 300–2 500 € par m², maisons individuelles et villas abordables, par exemple dans le Hainaut (1 373 € par m²).

Les types de propriétés populaires incluent :

  • Maisons de ville en Flandre (à partir de 245 000 € pour 200 m²).
  • Appartements à Bruxelles (à partir de 295 000 € pour 105 m²), idéaux pour les expatriés.
  • Villas en Wallonie (par exemple, 1,38 million € pour 815 m² à Vliermaal).

La location d’une maison rapporte 3 à 5 % par an à Bruxelles, attirant les investisseurs. L’économie, les faibles taux hypothécaires (3–4 % en 2025) et la migration stimulent la demande, notamment pour les logements à Bruxelles. Les locaux bénéficient d’avantages fiscaux, comme une taxe de transfert réduite (6 % au lieu de 12,5 %) pour les premières maisons. Les étrangers, y compris les immigrants et les non-résidents, peuvent acheter une propriété sans restrictions, mais doivent déclarer les revenus locatifs ou commerciaux.

L’achat d’une propriété en Belgique implique souvent des rénovations, où un architecte est utile. Il évalue l’état de la maison, propose des plans de rénovation et assure le respect des normes locales, comme l’efficacité énergétique EPC. Cela est particulièrement important pour les étrangers non familiers avec les réglementations belges. Trouvez un architecte via l’Ordre des Architectes (www.ordredesarchitectes.be), les coûts de service représentant 5 à 10 % du budget de rénovation.

Conseil :

Investir dans l’immobilier en Wallonie peut être plus rentable pour les étrangers en raison des prix bas et de la forte demande locative.

Étapes pour acheter une maison de manière indépendante

L’achat d’une propriété en Belgique est un processus clair, identique pour les locaux, les immigrants et les non-résidents, mais il nécessite une attention aux détails. Que vous cherchiez une maison en Belgique via des plateformes en ligne ou participiez à des enchères, connaître les étapes aide à éviter les erreurs et à gagner du temps.

Étapes pour acheter une maison en Belgique

Voici les principales étapes pour devenir propriétaire :

  1. Recherche immobilière : Commencez par explorer le marché via des sites comme Immoweb ou Zimmo, ou engagez un agent immobilier pour des options personnalisées. Les recherches en ligne sont populaires pour leur commodité, tandis que les enchères (publiques ou notariales) offrent des maisons à des prix plus bas mais nécessitent des décisions rapides.
  2. Négociations et offre : Après avoir choisi une maison, faites une offre au vendeur, souvent via un agent. La négociation est courante en Belgique, surtout en Wallonie, où les prix sont plus bas.
  3. Signature du compromis de vente : Ce document fixe les conditions de l’accord, y compris le prix et le calendrier. Un acompte (5–10 % du prix) est généralement versé sur le compte du notaire.
  4. Inspection et financement : Dans les 2 à 4 mois suivant le compromis, la maison est évaluée et un prêt hypothécaire est arrangé si nécessaire. Cette étape est plus courte pour les enchères.
  5. Formalités notariales : Le notaire vérifie les documents d’achat, prépare l’acte de vente final et enregistre l’accord. C’est une étape obligatoire pour la légalité.
  6. Enregistrement final de la propriété : Après la signature de l’acte et le paiement des taxes (6–12,5 %), vous recevez les clés, et la maison est enregistrée à votre nom dans le cadastre.

Le processus prend 3 à 6 mois, selon la complexité de l’accord et la méthode d’achat. Les recherches en ligne simplifient la sélection, mais travailler avec un agent immobilier et un notaire garantit la protection de vos intérêts. Pour les enchères, inspectez la propriété à l’avance, car se retirer après une victoire est difficile. Une préparation minutieuse des documents d’achat et une compréhension des obligations du compromis de vente rendent l’achat d’une maison en Belgique fluide et réussi.

L’achat d’une propriété en Belgique peut impliquer des rénovations ou des constructions, nécessitant un permis d’urbanisme. Délivré par la commune locale, ce document garantit la conformité aux codes de construction et au zonage, crucial pour les vieilles maisons ou les propriétés commerciales. Les étrangers et immigrants devraient engager un architecte ou un agent immobilier pour soumettre la demande (coût 100–500 €) afin d’éviter des amendes pour travaux non autorisés. Vérifiez les exigences sur le site de la commune ou via la Flanders Environment Agency pour la Flandre.

Coûts de l’achat d’une maison en Belgique

Sur la base des données de 2025, les coûts d’achat d’une maison en Belgique représentent en moyenne 11 à 22 % du prix de la propriété (plus bas pour les maisons anciennes, plus élevés pour les constructions neuves en raison de la TVA). Les coûts varient selon la région (Flandre, Wallonie, Bruxelles), principalement en raison des taux de la taxe de transfert (droits d’enregistrement). Voici une ventilation détaillée des dépenses, tenant compte des incitations pour les résidences principales. Les pourcentages sont basés sur le prix d’achat, sauf indication contraire. Les montants fixes sont en euros. Ce sont des estimations ; consultez un notaire pour des calculs précis.

Type de dépenseFlandreWallonieBruxellesNotes / Informations supplémentaires
Taxe de transfert (droits d’enregistrement) pour les maisons anciennes (>2 ans)2 % pour résidence principale (2025 ; si prix < 220 000 € — remise supplémentaire de 1 867 €) ; 12 % pour autres ou investissements.3 % pour résidence principale (2025) ; 12,5 % pour autres.12,5 % taux de base ; exonération sur les premiers 200 000 € (jusqu’à 25 000 € de remise) pour résidence principale si prix < 600 000 € ; 25 000 € supplémentaires par amélioration de l’efficacité énergétique (minimum 2 classes en 5 ans).Calculé sur le prix ou la valeur marchande (la plus élevée). Mêmes taux pour étrangers/non-résidents, mais déclaration des revenus locatifs. Aucune restriction d’achat.
TVA pour constructions neuves (<2 ans)21 % sur le bâtiment ; terrain sous droits d’enregistrement (2 % ou 12 %). 6–12 % pour logements sociaux.21 % sur le bâtiment ; terrain sous droits d’enregistrement (3 % ou 12,5 %). 6–12 % pour logements sociaux.21 % sur le bâtiment ; terrain sous droits d’enregistrement (12,5 % avec exonérations). 6–12 % pour logements sociaux.Remplace les droits d’enregistrement sur le bâtiment. TVA déductible pour les propriétés commerciales.
Frais de notaire0,2–4 % (moyenne 1,6 %) + 813 € fixes pour l’acte + 596–813 € pour l’hypothèque.0,2–4 % (moyenne 1,6 %) + 813 € fixes pour l’acte + 596–813 € pour l’hypothèque.0,2–4 % (moyenne 1,6 %) + 813 € fixes pour l’acte + 596–813 € pour l’hypothèque.Échelle dégressive ; partagée si deux notaires. Inclut les frais administratifs (recherches, documents). Calculateur : notaire.be.
Frais d’agent immobilierGénéralement payés par le vendeur (3–5 %) ; si engagé par l’acheteur — 200–1 000 €.Généralement payés par le vendeur (3–5 %) ; si engagé par l’acheteur — 200–1 000 €.Généralement payés par le vendeur (3–5 %) ; si engagé par l’acheteur — 200–1 000 €.Recommandé pour les non-résidents en raison des barrières linguistiques/marché.
Coûts d’évaluation200 € + TVA (21 %).200 € + TVA (21 %).200 € + TVA (21 %).Requis pour les hypothèques ; statistique ou sur place.
Coûts hypothécairesFrais d’organisation jusqu’à 350 € ; 1 % pour l’enregistrement hypothécaire ; 0,3 % pour la souscription ; + notaire.Frais d’organisation jusqu’à 350 € ; 1 % pour l’enregistrement hypothécaire ; 0,3 % pour la souscription ; + notaire.Frais d’organisation jusqu’à 350 € ; 1 % pour l’enregistrement hypothécaire ; 0,3 % pour la souscription ; + notaire.Taux hypothécaires ~3–4 % en 2025. Documents supplémentaires sur les revenus pour les non-résidents.
AssuranceAssurance bâtiment (obligatoire pour hypothèques, ~200–500 €/an) ; assurance solde de prêt (selon âge/montant, ~0,5–1 % du prêt).Assurance bâtiment (obligatoire pour hypothèques, ~200–500 €/an) ; assurance solde de prêt (selon âge/montant, ~0,5–1 % du prêt).Assurance bâtiment (obligatoire pour hypothèques, ~200–500 €/an) ; assurance solde de prêt (selon âge/montant, ~0,5–1 % du prêt).Assurance ménage optionnelle ~100–200 €/an.
Autres dépensesFrais de documents, frais annexes, demandes d’urbanisme (~100–300 €) ; taxe foncière proportionnelle (si payée par le vendeur). Taxe annuelle 1,25–2,5 % de la valeur cadastrale.Frais de documents, frais annexes, demandes d’urbanisme (~100–300 €) ; taxe foncière proportionnelle (si payée par le vendeur). Taxe annuelle 1,25–2,5 % de la valeur cadastrale.Frais de documents, frais annexes, demandes d’urbanisme (~100–300 €) ; taxe foncière proportionnelle (si payée par le vendeur). Taxe annuelle 1,25–2,5 % de la valeur cadastrale.Pour rénovations : architecte (pourcentage des travaux), permis (~centaines d’euros). Pour immigrants — lié à la résidence.
Coûts totaux (% du prix)11–16 % pour maisons anciennes ; jusqu’à 22 % pour constructions neuves.11–16 % pour maisons anciennes ; jusqu’à 22 % pour constructions neuves.11–16 % pour maisons anciennes ; jusqu’à 22 % pour constructions neuves.Dépend des incitations ; identique pour non-résidents, mais hypothèques plus difficiles.

Utilisez les calculateurs sur notaire.be ou consultez un notaire pour des coûts précis adaptés à votre transaction.

Différences pour les locaux, les immigrants et les non-résidents

L’achat immobilier en Belgique est ouvert à tous — locaux, immigrants et non-résidents — mais chaque groupe fait face à des particularités uniques. Comprendre ces différences aide à minimiser les risques d’investissement et à choisir le meilleur chemin pour posséder une maison en Belgique.

Locaux

Pour les Belges, acheter une maison en Belgique est simplifié grâce aux incitations fiscales et à un accès facile au financement. En 2025, la Flandre propose une taxe de transfert de 2 % pour les résidences principales (avec une remise supplémentaire de 1 867 € pour les maisons sous 220 000 €), la Wallonie 3 %, et Bruxelles une exonération sur les premiers 200 000 € pour les maisons sous 600 000 €. Les locaux ont également un accès facile aux hypothèques (taux de 3–4 %) avec des exigences minimales en documents, car les banques comme BNP ou ING disposent déjà de leur historique de crédit, rendant le processus rapide et économique, surtout pour les premières maisons.

Immigrants (avec permis de séjour)

Pour les immigrants avec un permis de séjour, l’achat immobilier offre des opportunités supplémentaires. Posséder une maison ne donne pas automatiquement un permis de séjour, mais renforce les demandes de renouvellement de statut ou de citoyenneté par naturalisation (généralement après 5 ans). Les immigrants ont les mêmes droits d’achat que les locaux et peuvent bénéficier d’incitations fiscales si la maison est leur résidence principale. Cependant, les banques peuvent exiger une preuve de revenus stables en Belgique, et les hypothèques peuvent être compliquées en raison d’un historique de crédit limité. Un agent immobilier aide à surmonter les barrières linguistiques et accélère le processus.

Non-résidents (étrangers sans permis de séjour)

Les non-résidents peuvent acheter librement une propriété sans restrictions légales, rendant la Belgique attrayante pour les investisseurs étrangers. Cependant, ils font face à des vérifications supplémentaires pour les hypothèques : les banques exigent une preuve de revenus (locaux ou étrangers), des déclarations fiscales et parfois des traductions notariées de documents. Les incitations fiscales disponibles pour les locaux et les immigrants (par exemple, la taxe de transfert réduite) peuvent ne pas s’appliquer si la maison n’est pas une résidence principale, augmentant les coûts de la taxe de transfert (jusqu’à 12,5 % à Bruxelles et en Wallonie, 12 % en Flandre). Les risques d’investissement pour les non-résidents incluent les fluctuations de devises et l’obligation de déclarer les revenus locatifs en Belgique. Consulter un notaire local ou un agent immobilier minimise ces défis.

Acheter une maison en Belgique est une option viable pour vivre et investir, les locaux bénéficiant d’incitations et d’un financement facile, les immigrants gagnant des perspectives de séjour, et les non-résidents devant se préparer à des documents supplémentaires et des coûts.

Financement et hypothèque

Le financement de l’achat immobilier en Belgique est crucial, surtout pour les étrangers et les non-résidents, où les risques d’investissement sont plus élevés en raison des vérifications supplémentaires. La plupart des acheteurs optent pour une hypothèque, mais l’autofinancement est également possible pour ceux disposant de fonds suffisants. Cette section couvre les options, les conditions et les différences par catégorie.

Les hypothèques en Belgique sont disponibles via des banques comme BNP Paribas ou ING, avec des taux fixes autour de 3–3,5 % en 2025, selon la durée (10–30 ans) et l’historique de crédit. Les conditions incluent un acompte de 10–30 %, avec des exigences plus élevées pour les emprunteurs à risque. Le processus commence par une pré-approbation pour inclure dans le compromis de vente. Un agent immobilier peut recommander des banques adaptées.

L’autofinancement convient à ceux qui veulent éviter les dettes et les intérêts : vous payez le montant total en espèces ou par virement, simplifiant la transaction et réduisant les risques d’investissement, mais cela nécessite des actifs liquides. C’est populaire parmi les non-résidents avec des actifs étrangers, bien que les documents d’achat soient toujours nécessaires pour le notaire.

Les différences dépendent du statut : les locaux obtiennent facilement des hypothèques grâce à leur historique de crédit local et aux incitations ; les immigrants avec un permis de séjour doivent fournir une preuve de revenus belges ; les non-résidents font face à des vérifications plus strictes (preuve de revenus, déclarations fiscales) et à des refus potentiels de prêt sans présence locale.

CatégorieAcompteTaux hypothécaires (2025)Documents requisRisques d’investissement
Locaux10–20 %3–3,2 %, accès facilePasseport, revenus, historique de créditFaibles, grâce aux incitations
Immigrants (avec permis de séjour)15–25 %3,1–3,4 %, avec vérificationsPermis de séjour, revenus belges, passeportMoyens, barrières linguistiques
Non-résidents (étrangers)20–30 %3,2–3,5 %, vérifications strictesRevenus étrangers, documents traduits, déclarations fiscalesÉlevés, risques de change, refus

Liste des banques proposant des hypothèques en Belgique

Voici les principales banques, leurs sites web, adresses des sièges sociaux et conditions hypothécaires pour 2025. Toutes les banques travaillent avec les locaux, les immigrants et les non-résidents, mais les exigences pour les étrangers sont plus strictes.

  • BNP Paribas Fortis
    • Site web : www.bnpparibasfortis.be
    • Adresse du siège : Montagne du Parc 3, 1000 Bruxelles, Belgique
    • Conditions hypothécaires : Taux fixes 3–3,5 % (10–30 ans), acompte 10–20 % pour les locaux, 20–30 % pour les non-résidents. Spécialisé dans les clients étrangers, propose des hypothèques vertes avec des taux préférentiels (2,8–3 %) pour les maisons écoénergétiques (label EEM). Aucun frais de réservation la première année. Documents requis : passeport, preuve de revenus (locaux ou étrangers), historique de crédit. Les non-résidents doivent fournir des traductions notariées.
    • Caractéristiques : Support multilingue, calculateur en ligne convivial, intégration avec l’application Easy Banking pour la gestion des demandes.
  • ING Belgique
    • Site web : www.ing.be
    • Adresse du siège : Avenue Marnix 24, 1000 Bruxelles, Belgique
    • Conditions hypothécaires : Taux 3,1–3,5 % (10–25 ans), acompte 15–25 % pour les immigrants, jusqu’à 30 % pour les non-résidents. Spécialisé dans les expatriés et les employés d’entreprises internationales. Documents requis : passeport, permis de séjour (pour immigrants), preuves de revenus, déclaration fiscale. Processus d’approbation : 2–8 semaines, plus long pour les non-résidents.
    • Caractéristiques : Plateforme numérique ING Banking, traitement rapide des demandes, support en anglais, français, néerlandais.
  • KBC Bank
    • Site web : www.kbc.be
    • Adresse du siège : Havenlaan 2, 1080 Bruxelles, Belgique
    • Conditions hypothécaires : Taux 3–3,4 % (10–30 ans), acompte 10–20 % pour les locaux, 15–30 % pour les étrangers. Procédures simplifiées pour les citoyens de l’UE, plus strictes pour les non-résidents. Documents requis : passeport, preuve de revenus, permis de séjour (si applicable), historique de crédit. Approbation : 2–6 semaines.
    • Caractéristiques : Expertise dans les prêts transfrontaliers, application KBC Mobile pour la gestion, focus sur les petites et moyennes entreprises.

En conclusion, les hypothèques en Belgique rendent l’achat immobilier accessible, mais les étrangers devraient consulter un agent immobilier pour minimiser les risques et choisir la bonne banque. Le choix entre BNP, ING ou KBC dépend de votre statut, budget et préférences linguistiques.

Documents et aspects juridiques

L’achat immobilier en Belgique nécessite une préparation minutieuse des documents et une compréhension des détails juridiques pour garantir une transaction légale et sans risque. Le processus est le même pour les locaux, les immigrants et les non-résidents, mais les étrangers peuvent faire face à des exigences documentaires supplémentaires. Le notaire joue un rôle clé, vérifiant les documents, finalisant la transaction et assurant l’enregistrement de la propriété.

Documents pour l’achat d’une maison en Belgique

Voici les documents nécessaires, où les obtenir et les coûts associés :

  • Passeport ou carte d’identité
    • Pour qui : Tous (locaux, immigrants, non-résidents).
    • Où l’obtenir : Locaux — carte d’identité belge ; étrangers — passeport valide, parfois avec traduction notariée via un traducteur assermenté (liste sur lijst van beëdigd vertalers).
    • Coût : Gratuit si le passeport est valide ; traduction — 50–150 € par document.
    • Remarques : Le notaire exige l’original ou une copie notariée.
  • Preuve de revenus
    • Pour qui : Tous, pour les hypothèques ; obligatoire pour les non-résidents.
    • Où l’obtenir : Certificat d’emploi, déclaration fiscale ou relevés bancaires sur 6–12 mois. Les non-résidents ont besoin de traductions notariées via un traducteur assermenté.
    • Coût : Gratuit (de l’employeur/banque) ; traduction — 50–200 €.
    • Remarques : Les banques peuvent exiger des preuves supplémentaires de revenus stables.
  • Historique de crédit
    • Pour qui : Tous, pour les hypothèques.
    • Où l’obtenir : Locaux — via Centrale des Crédits aux Particuliers (NBB) ; étrangers — certificat bancaire du pays d’origine avec traduction notariée.
    • Coût : Demande NBB — gratuit ; traduction — 50–100 €.
    • Remarques : Les non-résidents rencontrent des difficultés sans historique de crédit belge.
  • Permis de séjour (pour immigrants)
    • Pour qui : Uniquement les immigrants avec permis de séjour ; non requis pour les locaux ou non-résidents.
    • Où l’obtenir : Délivré par la commune locale (gemeente/commune).
    • Coût : 20–50 € pour émission/renouvellement (varie selon la commune).
    • Remarques : Le permis de séjour n’affecte pas les droits d’achat mais aide pour les hypothèques.

Aspects juridiques

  • Rôle du notaire : Le notaire vérifie les documents d’achat, vérifie l’historique de la propriété (dettes, saisies), prépare le compromis et l’acte de vente final, et enregistre la propriété au cadastre. Coût : 0,2–4 % du prix de la maison (moyenne 1,6 %) + 813 € pour l’acte + 596–813 € pour une hypothèque. Support en anglais disponible pour les étrangers.
  • Inspection de la maison : Avant de signer le compromis, une inspection par un expert certifié (200–500 € + TVA) est recommandée pour détecter les problèmes (par exemple, humidité, câblage), surtout dans les vieilles maisons.
  • Droits de préemption : Dans certains cas (souvent en Wallonie), la commune ou les locataires peuvent acheter la propriété au prix offert. Le notaire vérifie cela à l’avance.
  • Assurance : Obligatoire pour les hypothèques : assurance bâtiment (200–500 €/an) et assurance solde de prêt (0,5–1 % du prêt). Assurance ménage optionnelle (100–200 €/an) couvre le contenu de la maison.

L’achat immobilier en Belgique est un processus transparent, mais les étrangers doivent préparer des documents traduits et tenir compte du rôle du notaire. Vérifier la maison et les droits de préemption réduit les risques, et travailler avec un notaire expérimenté simplifie la transaction.

Conseil :

Choisissez un notaire parlant votre langue pour éviter les malentendus lors de l’enregistrement de la propriété.

FAQ : Questions fréquemment posées sur l’achat d’une maison en Belgique

L’achat immobilier en Belgique soulève de nombreuses questions, surtout pour les nouveaux venus. Voici les réponses à 10 questions courantes pour naviguer dans le processus, éviter les erreurs et comprendre les spécificités du marché pour les locaux, les immigrants et les non-résidents. Ces conseils complètent les sections précédentes, en se concentrant sur les nuances pratiques.

  1. Puis-je acheter une maison en Belgique sans visiter le pays ?
    Oui, les non-résidents peuvent acheter à distance, mais il faut un représentant de confiance (agent immobilier ou notaire) pour signer les documents. Utilisez des plateformes en ligne (Immoweb, Zimmo) et engagez un avocat pour vérifier la transaction.
  2. Comment choisir entre acheter une maison ou un appartement ?
    Les maisons en Flandre ou en Wallonie conviennent aux familles et aux investissements à long terme (rendement locatif de 3–5 %), tandis que les appartements à Bruxelles sont idéaux pour les expatriés souhaitant être proches du travail. Considérez le budget et les coûts d’entretien (les maisons sont plus chères).
  3. Vaut-il la peine d’acheter une maison aux enchères ?
    Les enchères (publiques ou notariales) offrent des prix 10–20 % inférieurs au marché, mais nécessitent des décisions rapides et un acompte de 10 % le jour de l’enchère. Inspectez la propriété à l’avance, car se retirer après une victoire est impossible.
  4. Comment l’achat immobilier affecte-t-il les taxes dans mon pays d’origine ?
    Les non-résidents paient une taxe belge sur les revenus locatifs (25–50 % du bénéfice). Vérifiez avec un conseiller fiscal si votre pays a un accord de double imposition avec la Belgique.
  5. Puis-je louer la maison immédiatement après l’achat ?
    Oui, il n’y a aucune restriction, mais vous devez enregistrer le bail auprès de la commune locale (~50 €). Les étrangers doivent déclarer les revenus locatifs en Belgique.
  6. Comment me protéger contre la fraude lors de l’achat ?
    Travaillez uniquement avec des agents licenciés (membres de CIB Vlaanderen) et des notaires (via be). Évitez les transactions privées sans vérifier l’historique de la propriété.
  7. Qu’est-ce qu’un certificat de performance énergétique (EPC) et pourquoi est-il nécessaire ?
    L’EPC, obligatoire pour les ventes, indique la consommation énergétique de la maison (A–G). Choisissez des maisons notées A–C pour réduire les coûts des services publics et bénéficier d’incitations fiscales.
  8. Puis-je acheter une maison à des fins commerciales ?
    Oui, les propriétés commerciales (bureaux, magasins) sont disponibles, mais la TVA (21 %) est plus élevée que pour les propriétés résidentielles. Vérifiez le zonage (règles d’urbanisme) via la commune avant l’achat.
  9. Combien de temps prend le processus d’achat sans hypothèque ?
    Avec un autofinancement, la transaction prend 1 à 3 mois : 1 à 2 semaines pour la recherche, 1 à 2 mois pour le traitement notarial. Les enchères peuvent être plus rapides (1 mois).
  10. L’achat d’une maison affecte-t-il l’éligibilité à un visa ou à la citoyenneté ?
    La propriété immobilière n’accorde pas automatiquement de visa ou de citoyenneté, mais renforce les demandes de permis de séjour (via investissement ou travail) et facilite la naturalisation après 5 ans de résidence.

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